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samedi, 13 mars 2010

On l'appelle Garance...

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C'est pour moi l'autre film. Il y a bien sûr Freaks, d'où j'ai tiré mon pseudo de Frieda l'Ecuyère, et puis il y a Les Enfants du Paradis.

Et évidemment plein d'autres, mais ces deux-là tiennent pour moi une place à part. Je ne les ai jamais vus en salle, je les ai découverts grâce au ciné-club télévisé alors que j'étais ado et ils m'ont marquée comme aucun autre film n'a jamais su le faire depuis. Je les revois régulièrement, en DVD.

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Les Enfants du Paradis, c'est une tragique et poignante histoire d'amours contrariées dans un monde de "saltinbanques" du Paris XIXe mais c'est aussi un générique comptant l'aristocratie cinématographique (Pierre Brasseur, Jean-Louis Barrault, Maria Casares) d'une époque des plus troublées (le tournage a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mêlant allègrement juifs oeuvrant sous pseudos et un collaborateur), c'est aussi une mise en abyme du monde du spectacle, c'est un scénario de Jacques Prévert, une réalisation signée Marcel Carné et des décors d'Alexandre Trauner - a-t-on jamais fait mieux depuis ?

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Et puis surtout, que seraient Les Enfants du Paradis sans leur Garance, incarnée à merveille par une Arletty qui fut aussi libre dans sa vie que l'est son personnage dans le film ?

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jeudi, 18 février 2010

Il fait le Jacques* chez Libé

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Des fois il m'énerve.

Comme m'agaçait Gainsbourg, quand il se caricaturait lui-même.

Et d'ailleurs j'aime pas la chanson française. Sauf que ces deux-là, c'est pas pareil.

Et ça fait quand même plus de 30 ans que pour moi, il n'est jamais bien loin. Un type qui chantait ironiquement, dès les 70's, Aujourd'hui la Crise (C'est dur aujourd'hui peut-être ; Demain ça sera vachement mieux) ne s'est pas complètement trompé. Et puis il y a ses concerts fleuves parfois très bavards (je l'ai vu combien de fois sur scène, depuis les 80's ? Je dirais cinq ? Six ?), son univers bien à lui, sa manière de réinterpréter Charles Trenet...

A Pars, à Champagne, deux des titres qui l'ont fait connaître, j'en préfère d'autres, comme Vague à L'âme (Poire William à 40 degrés ; Mes doigts se rétament ; Aux touches du clavier ; Léger, léger, léger, léger vague à l'âme ; Signe d'une flemme incurable...).

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samedi, 30 janvier 2010

Rosemary est toujours Rosemary

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Le 2 mars 1981, Rosemary McGrotha faisait la couv' de ELLE (chroniqué ici dans la rubrique ELLE vintage).

En cette fin janvier 2010, Rosemary McGrotha refait la couv' de ELLE.

Rosemary était connue pour "assumer ses rondeurs" dans les 80's. Ce qui lui avait valu d'être aussi sec qualifiée de "ronde", donc, pour aller vite en besogne.

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Rosemary, la femme qui avait (et a toujours) l'air d'une femme et pas d'un cure-dents.

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mercredi, 27 janvier 2010

Comic strip

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Entendons-nous bien.

Je n'ai pas l'intention de faire concurrence au Pédé et ses chroniques ciné. Et pas non plus à Café Mode et ses films bien sapés.

Mais j'ai dit que 2010 serait cinématographique (j'ai dû peiner à voir dix films par an en 2008 et 2009, ce qui est très peu, ce qui est bien trop peu). Pas que je prenne quelque résolution de début d'année que ce soit, pour ce qui est du mois de janvier, ça s'est juste trouvé comme ça.

N'empêche que ça démarre pas mal, puisqu'en 27 jours, j'en suis à sept films vus en salle. Je ne suis pas une grande fan de biopics. Mais dans le cas du film de Joann Sfar, s'agissait de Gainsbourg, quand même, quoi, Gainsbourg.

Gainsbourg, j'ai commencé à vraiment l'écouter dans les 80's. Je connaissais, depuis bien avant, quelques-unes de ses chansons, difficile de passer à côté, quand on est une enfant des 60's-70's. Je me souviens avoir braillé Elisa tout un après-midi de travail dans les champs, avec une amie (oui, hein, que ne ferait-on, à même pas 20 ans, y compris travailler dans les champs ?).

Et puis, vers la mi-80's, je me suis acheté mon premier Gainsbourg. En vinyle, dois-je le préciser. Gainsbourg. Pas Gainsbarre. Ce dernier m'a toujours un peu... saoûlée avec ses provoc's à deux, pardon, à 500 balles. Carrément pathétique, le Gainsbarre.  A tel point que la bruyante sortie de Aux Armes etc., alors que j'étais ado, m'avait laissée de marbre. Mais Gainsbourg, c'est autre chose. Sur ma compile en vinyle, il y avait, bien sûr, Elisa, mais aussi Qui est in, qui est out, Couleur Café, Les Goémons...

Donc, le biopic, je me voyais pas le sécher. Mais sans vraiment m'attendre à en être transportée.

Et transportée, je ne l'ai pas été.

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J'ai passé tout le film à me regarder regardant ce film avec Gainsbourg qui n'est pas Gainsbourg mais que, quand même, on dirait Gainsbourg. Pour résumer.

Ce film, je crois bien que je n'y suis jamais entrée.

Faut dire que dès le départ, ça démarre sur une fausse bonne idée. Le générique est réalisé comme un petit film d'animation. Et là, m'est venue l'évidence. Pour raconter la vie de Gainsbourg, c'est viens petite fille dans mon comic strip, qu'il aurait fallu faire. Terminées, les inévitables interrogations sur les ressemblances, la vraisemblance, les décalages avec la réalité (ces derniers étant revendiqués par le réalisateur dans ce qu'il appelle  par ailleurs un conte - pour ne pas parler des oublis, comme le Gainsbourg réalisateur, assez raté cela étant, sauf à mon sens dans le cas de Je t'aime moi non plus, et de l'insurpassable Ballade de Johnny Jane, regarde les choses en face, sois lucide).

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