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samedi, 23 janvier 2010

Ca (se) passait chez Pivot, il y a 30 ans...

Pivot.jpgMon billet d'hier, c'était prévisible, n'a pas manqué de susciter des réactions. Parmi elles, celles de Benetie a ravivé en moi un souvenir que j'évalue comme datant de la fin des années 70.

J'étais alors ado et chaque vendredi, je regardais Apostrophes, qui avait entre autres la grande qualité de me faire patienter jusqu'au Ciné-Club - le programme suivant, à qui je dois la découverte d'un nombre incalculable de films, et pas des moindres, notamment celui dont j'ai tiré mon pseudo de Frieda l'écuyère : Freaks, de Tod Brownings.

Bref. Que disait donc Benetie ?

Je suis née dans les 70's, j'étais trop petite pour me rappeler de quoi que ce soit, mais je n'ai guère le souvenir qu'on trouvait normal des mecs qui se camaient et s'envoyaient des gamines dans les soirées privées...

Suite à ce comm', je me suis donc souvenue d'une émission d'Apostrophes. Gabriel Matzneff était du nombre des invités. En faisant des recherches sur Dailymotion et Youtube il est clairement apparu que cet écrivain qu'on n'hésite plus désormais à qualifier de pédophile est très souvent (et aujourd'hui, on dirait très complaisamment),  revenu, dans les émissions de Bernard Pivot mais pas seulement, sur son amour des très jeunes filles, voire des jeunes garçons. Et guère platonique, cet amour. Il avait donc tenu lors de cette émission, me soutenait ma mémoire, un discours tout à fait comparable à celui qu'il a toujours proféré, considérant à longueur d'antenne rendre service à ces enfants puisqu"il s'agissait, répétait-il à l'envi, "d'amour".

Du haut de mes 15-16 ans d'alors, je me souviens en être restée sidérée. Pas du fait que Pivot ni quiconque, à écouter Matzneff, ne semble véritablement ébranlé. C'est aujourd'hui, que cela sidère.

Non, sidérée que des filles de mon âge et même moins puissent soi-disant être attirées d'elles-mêmes par un beau parleur pas si beau de 30 ans de plus qu'elles. Alors même que perso, je ne pouvais envisager de compagnon de jeu s'éloignant peu ou prou de l'âge que j'avais moi-même. Oui, je préférais sans doute aucun les petits cons boutonneux à ceux que la société télévisuelle de l'époque considérait comme des écrivains recommandables.

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vendredi, 22 janvier 2010

Ultra Emmanuelle (bis)

Emmanuelle Seigner.jpg

Ce matin, sur France Inter, Bruno Duvic  a consacré une bonne partie de sa revue de presse au magazine ELLE. D'une part, à l'occasion des Etats généraux de la femme que (re)lance le magazine. D'autre part, parce qu'Emmanuelle Seigner - photographiée par Jan Welters, elle pose en couv', en chemise blanche ultrasimple Paul & Joe et jean The Kooples - s'y exprime pour la première fois depuis l'arrestation en Suisse de Roman Polanski.

L'actualité d'Emmanuelle Seigner, c'est son nouveau disque, dont la promo a été retardée plusieurs semaines. Le précédent, réalisé avec Ultraorange, j'avais eu envie de l'écouter, prête à ricaner d'une actrice, encore une, qui ne trouvait rien de mieux à faire que de se prendre pour une chanteuse, et j'avais été bien attrapée, parce que ce disque, je l'avais adoré. J'avais d'ailleurs battu ma coulpe ici, c'est l'un des plus anciens billets de ce blog.

Difficile pour Emmanuelle Seigner de ne parler que de musique. Dans cette longue interview menée par Valérie Toranian et Florence Trédez, elle fait part de la manière dont elle a traversé ces dernières semaines, avec ses enfants. Sans verser dans le pathos ni la complaisance. Dignement. Reste qu'"avoir des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans, c'est extrêmement choquant. Vous comprenez que les gens, et notamment beaucoup de femmes, aient été choqués ?" lui demande-t-on.

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samedi, 16 janvier 2010

Au poil près

Epilation 1.jpg

Au départ, il y avait les fashionistas. Mais si, ces filles superficielles qui ne pensent qu'à leur prochaine paire de pompes, toujours tellement plus intéressante que celle qu'elles ont achetée il y a deux jours. Celles qui ont un blog de mode, quoi (c'est de l'humour, hein, second degré inside, ça va sans dire et ca va mieux en le disant).

Et puis sont venues les foodistas, alors qu'explosaient les blogs de cuisine et que les rayons de la Fnac et d'ailleurs se garnissaient de bouquins de recettes tous plus sophistiqués les uns que les autres.

Les recessionistas ont bientôt pris le relais, s'agissait pas de se planter dans l'évaluation de son empreinte carbone.

Foufounista.jpgEt voilà qu'arrivent les foufounistas (classe, non ? Bon, en même temps, on va pas jouer les hypocrites, je ne vois guère comment éviter cette indispensable précision : dans ce billet, on n'appellera pas forcément une chatte... une chatte, mais ne tournons pas non plus autour du pot).

Feuilletant tranquillement le ELLE de la semaine - ah tiens, encore un peu de Kate Moss, oh mais, des mélanges d'imprimés, ouah dis donc, le ringard, c'est branché - je me suis soudainement pris cette photo dans la face, oui celle que j'ai placée en tête de mon post, là-haut. Remarquant, sitôt après le choc de l'inattendu (je n'avais pas vu le titre sur les nouvelles tendances de l"épilation maillot figurant pourtant en couv'), que ce délicat effet de flouté doit probablement tout à la magie de Photoshop.

Epilation 2.jpg

Il y en a comme ça huit pages, dont cinq photos pleine page sur lesquelles j'ai remarqué, aussi (on ne se refait pas), un pull Dries Van Noten. Sans oublier quelques produits de soin (il s'agit tout de même d'une rubrique beauté, même si plus décoiffante qu'à l'ordinaire) dont un après-shampooing spécialisé vendu 45 € au Bon Marché.

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mardi, 29 décembre 2009

Ah, ces ELLE vintage !

Gilles Tapie.jpg

Déjà près de deux ans et demi de ELLE vintage derrière moi, de quoi tenir dans doute au moins autant au vu de la pile qui demeure à classer, un rendez-vous chaque lundi sur ce blog auquel je n'ai encore jamais failli, des lecteurs fidèles qui me disent régulièrement qu'elle leur manquerait si je venais à l'arrêter (ou, si je veux être encore plus radicale, à arrêter mon blog)... et un premier couac aujourd'hui 29 décembre.

Gilles Tapie, photographe ayant travaillé pour ELLE et ayant entre autres réalisé la série mode parue le 31 décembre 1979 sous le titre Invitation au pays des costumes, ayant découvert mon blog "par hasard" s'est froissé de ce que je ne lui aie pas demandé l'autorisation d'utiliser ses photos.

Non, je ne l'ai pas demandée, l'autorisation, et non, je ne l'ai pas crédité.

J'ai proposé de le faire a postériori mais Gilles Tapie, devant mon "manque de courtoisie" a préféré que je retire les photos en question, ce qui a été fait.

Manque de courtoisie ?

Je ne demanderais pas mieux que de contacter les photographes, les artistes, les journalistes et toutes les personnes qui, à un titre ou un autre, sont liées à ces anciens numéros de ELLE. Mais bloguer est pour moi un loisir, je ne peux consacrer une semaine de boulot à chacune de mes rubriques.

Y'a qu'à pas faire de rubrique, diront certains.

C'est une option, en effet.

Ce ne sera, pour le moment, pas celle que je choisirai.

Et sinon, ça tombe bien, aujourd'hui j'avais justement prévu de classer enfin ma pile de ELLE. J'y cours.

Mais pas avant d'avoir fermé les commentaires, assez perdu de temps, je n'ai actuellement ni l'envie ni l'énergie d'assumer une polémique sur le sujet.