Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Elle est plutôt jolie, Aliette Abécassis. On n'a pas envie de lui faire de peine.

On aurait même peut-être envie de lire ses livres.

Voire de les ACHETER.

Pour ma part, j'en ai payé un, une fois.

Et je ne suis pas près de recommencer.

C'est un film que je suis allée voir en traînant un peu les pieds., il y a quelques mois. Parce que Marc Lavoine. Parce que je n'imaginais pas Tony Gatlif réaliser un film dont l'action se situe en France, au cours de la Seconde Guerre mondiale, avec les reconstitutions de décors, de costumes, tout ça... Pourtant, Gatlif m'a fait découvrir Rona Hartner, que j'adore (dans Gadjo Dilo), il a fait tourner Asia Argento (dans Transylvania), autant dire que son univers me parle.

J'avais tort, bien sûr, de traîner les pieds.

Voici venu le temps des rires et des chants du gros son.

Enfin, le gros son, il a noyé le peu de voix de Charlotte Gainsbourg, faite sans doute pour des salles intimistes et pas pour le barnum d'un grand festival écrasé de chaleur.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé là l'occasion idéale d'arborer mes Clubmaster rouges, celles qui me faisaient tellement envie l'année dernière...

Voici venu aussi le temps d'un nouveau classement Wikio.

Lorsqu'on m'a proposé "l'exclusivité" du classement mode, c'est à peine si je savais qu'il y avait un classement mode... La fête du link avait été lancée pour faire monter des filles dans un classement de blogueurs qui leur laissait alors peu de place. Parce qu'il n'y avait pas de raison.

Désormais, le classement mode est composé d'une grande majorité de blogueuses, même s'il accueille aussi des blogueurs.

Et le moins que je puisse dire est que je n'en suis pas toute bouleversée.

Alors pourquoi le publier ?

Parce que la Zab', qui n'a rien d'une vieille bique, a balancé dernièrement un twitt qui m'a interpellée et qui laisse entendre que Wikio aurait du souci à se faire :

Oui, en photo, j'aime bien les effets vintage, les couleurs qui se délavent, les bords pas très nets, les aspects "cramés"...

Mais à force de logiciels à la Poladroid et Toy camera, je sens nettement arriver le moment où on va se lasser, où tous ces effets seront ringardisés, tout juste bons à illustrer les faire-part de mariage édités à la sauvette au copy-center du coin.

Et d'avance, ça me navre.

Cette réflexion m'est venue lorsque j'ai eu en main le troisième numéro de Doolittle (j'avais évoqué le N° 2 ici, sachant que j'étais tout simplement passée à côté du N° 1).

On y trouve une série photo signée Anabel Sougne.