Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Le mur de la mort, ainsi s'intitule le billet de Violette aujourd'hui.

Apprendre un décès, c'est violent.

L'apprendre via Facebook, "entre un LOLCAT et une photo de vernis à ongles", comme le dit Violette, c'est indescriptible.

Cela m'est arrivé, au printemps dernier, pour un proche géographiquement très éloigné. J'ai lu trois fois de suite le statut posté par sa fille. Me refusant à comprendre ce qu'il y avait à comprendre.

C'est un truisme que de dire que nous ne mesurons pas encore les effets des réseaux sociaux sur nos vies. Et pourtant...

C'est un texte confondant de bêtise, intitulé "Cette grosse qui remue me révulse, je ne supporte plus la pub Castaluna". Je suis tombée dessus via le Facebook de Big Beauty, qui en a mis la trace en ligne, le Plus de l'Obs ayant pris la décision de retirer cet immondice de son site au vu de l'ampleur de la polémique en train de gonfler, si j'ose dire, via Facebook et Twitter.

La "grosse" en question ? Clementine Desseaux, dont les courbes ont été retenues pour la promo de Castaluna, qui habille les femmes à partir du 42. Moi, cette pub, la première fois que je l'ai vue, loin de me révulser, m'a donné à réfléchir. Parce qu'elle me file plutôt une soudaine envie de peser 15 kilos de plus, au contraire. Alors qu'en réalité, je vais être honnête, dans ma vraie vie que je vis, ça me tente pas plus que ça. J'aime trop m'habiller chez Zara. Mais je me suis rendu compte comme quasi jamais auparavant de la force de frappe marketing, lorsqu'elle est efficace. Et j'ai pris conscience comme je n'avais encore pas eu l'occasion de le faire, avec mon 38-40-low-profile-tellement-dans-la-norme-acceptable-socialement-que-je-conserve-sans-efforts-en-dépit-des-années-merci-la-génétique, de ce que ce doit être que d'être confrontée à jet continu à des images de minceur universelle, lorsqu'on a un physique généreux comparable à celui de Clémentine Desseaux...

L'auteur de l'immondice publié et sitôt retiré sur le Plus se justifie sur Twitter de manière pathétique en qualifiant elle-même son "oeuvre" d'"énorme piège à trolls" (par charité quasi chrétienne, ses twitts n'étant pas protégés, j'ai caché son pseudo). Et que cherche-t-on, avec un "énorme piège à trolls" si ce n'est un buzz pour se faire remarquer ? C'est gagné. Mais pas comme escompté.

Je les avais déjà repérées, les bottes Chantebelle d'Aigle, Premium, en version cuir et en beige, chez Spartoo. C'était en octobre dernier.

Toujours à la recherche de chaussures pratiquables lorsqu'il neige (et quand bien même cet hiver, même dans l'Est, il ne neige pas), j'avais noté leur fort potentiel en cas de météo hostile. Et pour cause, les Chantebelle sont, à l'origine, des bottes de pluie, en caoutchouc, avec une semelle crantée à qui rien ne fait peur.

Enfin, Casio mère et fille, plus exactement.

La seconde, dotée d'un modèle silver ayant offert cette montre gold à la première.

J'adore son coté vintage 80's, sachant que dans les 80's, dont la dernière année vit la naissance de la demoiselle, je ne portais justement pas ce genre de montre.

Ce n'est pas pour rien que les pays scandinaves, qui me sont si chers, célèbrent, en décembre, la Sainte-Lucie (prénom dérivé du latin lux, qui signifie lumière). Pas pour rien non plus que, chaque 8 décembre, les fenêtres des maisons et immeubles de la ville de Lyon, se garnissent de petits lumignons pour célébrer la fête des lumières. Dissiper les ténèbres est capital pour entretenir le moral...

Dans l'Est où je vis, en ce moment, peu après le solstice d'hiver, la nuit tombe avant 17 h... Et je ne vous parle pas des températures extérieures... Le réconfort lumineux artificiel m'est tout aussi indispensable, en ces terres hostiles, qu'un chauffage efficace.

Côté déco, le luminaire est l'un des domaines qui a le plus évolué ces dernières années. Economies d'énergie oblige, de nouveaux types d'éclairage sont apparus, qui permettent de varier les ambiances.

... et trois idées à la suite ?

Le coup des desert boots, mais flat, vous vous souvenez ? C'est pas si vieux, fin décembre, même si, OK, c'était l'année dernière.

A l'affût des meilleurs soldes chez Spartoo, même si, certes, je ne manque pas de chaussures, j'ai finalement renoncé aux Clarks pourtant emblématiques, en noir, pour craquer sur des Ben Sherman. De mec, donc. Bah tant qu'à faire... Enfin, tant qu'il y avait encore ma pointure, 40, non je ne chausse pas du 44... Et en taupe.

Je ne sais pas encore très bien comment je les porterai. Je n'aurai qu'à relire mes vieux billets, pour y puiser l'inspiration, peut-être ?

Le coup des Stan Smith, vous vous souvenez aussi ? D'autant qu'il n'y en aura bientôt plus, je vous rappelle, puisqu'Adidas a décidé d'en arrêter la production.

Je rentre à peine d'un bref séjour parisien et non, je ne vais pas parler de soldes, nom d'un triple aaaaaah (ah, ah), dire si l'heure est grave...

De Diane Arbus, je connaissais quelques photos emblématiques et savais qu'elle s'était suicidée. Guère plus.

Je tenais à voir l'exposition présentée au Jeu de Paume, pour ce rapport à l'étrangeté que j'avais pressenti, jusqu'ici à la va-vite, dans son travail.

Je l'avais annoncé, j'ai recraqué pour la collection Nathalie Lété pour Monoprix.

Plus séduite par les accessoires que par les vêtements, j'ai commandé cette fois la moyenne et la grande pochette (j'adore ces gros porte-monnaie rétro qui permettent de rassembler les petits objets de style maquillage dans sa valise ou dans son sac).

C'est un truc formidable, c'est en train de tuer les soldes et ça s'appelle les ventes privées.

Pas celles des sites internet depuis longtemps spécialisés sur le créneau de vente d'anciens stocks, pas celles où l'on se presse, à Paris, dans des endroits parfois improbables pour finir par se balader en culotte parmi ses semblables - folles de fringues et assimilées - faute de cabines.

Nan, les ventes privées des BOUTIQUES NORMALES.