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mardi, 25 septembre 2007

La lingerie s'inspire (modérément) des 40's

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Pour répondre à Zabou, qui s'interrogeait sur les culottes hautes, j'ai fait des recherches sur la lingerie rétro. C'est sans doute lié à la pudeur de l'époque, mais les Années 40 d'Anne Bony ne présentent que très peu de lingerie. Une seule page, deux photos d'Anne-Laure Guillot sobrement intitulées "photos de sous-vêtements" et c'est tout.

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42aca72e00cd93f3e4813904d7694a7f.jpg24831962d8c696a355135b2c5048ed34.jpgC'est suffisant pour se rendre compte d'une actuelle - et timide - percée de la lingerie rétro dans la grande distribution (les marques de luxe, comme Cadolle, n'ont jamais vraiment abandonné ce créneau). Le catalogue hiver 2006/2007 de la Redoute comportait par exemple une ligne de lingerie Unité, avec deux modèles de soutien-gorge "architecturés" et culotte à taille haute assortie, d'esprit très rétro. Modèles qui se sont retrouvés extrêmement soldés dans les Aubaines. Pas un signe de vente record ?

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La même saison, Princesse Tam-Tam puisait aussi dans le passé pour une ré-interprétation davantage colorée et davantage éloignée du style d'origine.

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Cet automne, le elle.fr propose une sélection années 40 au sein (je ne pouvais pas la laisser passer celle-ci !) de laquelle on trouve cet ensemble noir qui ne me paraît pas si 40's que ça. Pour ce qu'on en voit, la lingerie 40's a un petit côté orthopédique des plus rédhibitoires. Ceci explique sans doute cela.

Et concernant les années 60, le ELLE vintage de la semaine est tellement riche que je reviens très vite avec un supplément de pubs de lingerie.

dimanche, 23 septembre 2007

Chanson Française sur l'avenue Montaigne

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Cette fois, elle est à peu près à l'heure, la Gueule de commentaire...

Au chapitre des recherches Google, je note un malheureux broc 52 Langres. C'est vrai, Langres est bien dans le 52. Et il y a peut-être même des brocs. Mais si avec ça on atterrit chez moi pour une note dont l'obejectif premier était tout de même de signifier que le 52, on le traverse plutôt sans s'arrêter, broc ou pas, et ce même si j'invitais par ailleurs Marc Jacobs à y tenter une demi-journée de rehab créative, je dois dire que cette fâcheuse googlerie ne va pas me réconcilier de sitôt avec la Haute-Marne.

Et ce quand bien même une autre recherche Google intitulée peintre breton langres pourrait laisser penser que d'autres, Bretons de surcroît, se sont montrés, sur ce coup-là, moins bégueules que moi.

Allez, c'est parti pour un quatrième florilège !

Chez Galliane qui nous narrait l'acquisition délicieusement transgressive de son maxibigbag fauve au H&M Homme (je l'ai toujours su, que le concept du sac à main de mec ferait notre bonheur à nous les filles) SuperTomate a dit le 17 septembre : Euh ben, dans mon H&M, ce sac est dans la section Femmes Trend et là, ça fout en l'air tout ton article, non? De rien ^_^

Chez Alix qui nous montrait comme elle s'amuse à la jouer façon Bonnie de Clyde en béret rouge, Mamzelle Soso a dit, le 19 septembre : Ha mais quelle classe BB ! J'avais jamais vu le clip, mais quelle claaaaaasse !
Le beret : I adooore it (euh on va devoir se mettre à l'anglais même dans les com maintenant ?) It fits you really nicely with your haircut (ta frange quoi).

Chez Lavieenrouge, qui nous racontait qu'une banale panne de lave-vaisselle peut exposer à une overdose massive de chocolat, démonstration par ailleurs assortie de la question subsidiaire suivante, comment reconnaît-on le chocolat Lindt si on le mange dans le noir ?  francoise, a dit le 19 septembre : mais c’est quoi ce délire de chocolat , franchement est-ce que tout va bien ? pour la question je n’ai pas de bonne réponse , c’est un défi de l’analyse …

 Chez Domino, qui tente avec une générosité qui l'honore de nous (re)mettre à la Chanson Française (j'ai pensé qu'on pouvait carrément faire les choses EN GRAND et mettre des capitales, Domino ?) violette a dit, le 20 septembre : La vache ! Le scud de nostalgie avec TAXI GIRL ! Tu sais que j'étais fan de cette chanson que j'ai toujours dans mon ipod d'ailleurs.
Genre, c'est Paris 1984, hein, belle année...
Many Thanx !
Je l'avais oubliée en fait.

Chez Marie Sue qui présentait Yogging Vitrine, sa prochaine nouvelle rubrique de photos de vitrines de l'avenue Montaigne, photos réalisées lorsqu'elle s'en va yogger gaiement à... 6 h du matin, Rosemary a dit le 21 septembre : J'admire les sportives !! Courrir comme ça, bravo ! Moi je suis fatiguée rien que d'y penser... (et franchement, Rosemary, t'imagines même pas comme j'ai bien pensé la même chose).

Chez Solenne qui nous faisait partager ses premiers jours dans son nouvel open space où il y a plein de tout nouveaux collègues, mzelle-fraise a dit le 21 septembre : Tu vas bientôt les convertir à la chaussette avec ton charme naturel. Bien à toi (ça tue ça comme formule de politesse)

 

Sur ce, déchaînez-vous sur les commentaires (ici ou ailleurs) et à une prochaine fois.

samedi, 22 septembre 2007

Le concept des low-boots... pantoufles

c9dbc45707a606f33d003de0d24def56.jpgElles entament leur quatrième saison. Leur quatrième année, même, parce que je peux les porter de janvier à décembre. Mes boots noires. Elles ne sont certes pas très low, mais elles sont très boots et je ne saurais m'en passer. Un jour pourtant, il le faudra bien. L'hiver dernier, le coordonnier me les a sauvées de justesse. Elles vont avec tout. Et surtout, elles sont tellement confortables : de vraies pantoufles. Ce sont des Charles Jourdan. De l'hiver 2004/2005. J'étais alors soulagée de voir émerger des bouts ronds de cette forêt de bouts pointus qui avait envahi les vitrines les saisons précédentes. Aujourd'hui encore, même usées, griffées, vieillies, je les regarde et je me dis qu'elles étaient bien en avance sur la tendance.

C'est un fait incontestable cependant, elles sont sur le déclin. Je ne cherche pas à les remplacer. Je continue de les porter. Entre autres.

Aussi, lorsque je les ai trouvées, les autres, les nouvelles, je ne cherchais rien. J'étais venue là chausser ma descendance, point barre. Celles-ci ne me feront pas prendre le risque d'être confondue avec Mary Poppins, comme peut-être les Neosens. Elles sont juste très - trop ? - rouges, un peu (trop) compliquées avec un lacet, des crochets, et un zip. Dans quatre ans, je me serai lassée, je les aurai oubliées. Et même avant. Peut-être même bien bien avant. Mais lorsque je les ai vues, j'ai tout de suite su qu'elles allaient être confortables.

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Ce sont donc des pantoufles low-boots. Très (trop ?) rouges. Avec un nom improbable de marque improbable : Virus Moda.

Des compensées à ré-éditer

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Les années 40 n'ont jamais été ma période de prédilection, je préfère de loin la mode des années 20, amorcée juste après la Grande Guerre, avec les corsets qui valdinguent et les innovations renversantes de Coco Chanel. Ou les années 30, où il y a ce qu'il faut question ornementation surnuméraire, si loin, si loin, de ce minimalisme qui est si peu, si peu, ma cup of tea. Ou encore les années 70, pour leur diversité et leur côté foutraque.

Aujourd'hui je me dis que je n'avais pas dû, jusqu'ici, y prêter suffisamment attention. Il y a plein de choses qui me plaisent, dans les 40's, en fait. Et tout particulièrement les chaussures.

Pour certaines d'entre elles, on pourrait les ré-éditer demain, elles s'adapteraient direct à nos tenues de 2007.

Comme promis, un petit florilège pioché dans les Années 40 d'Anne Bony.

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Je les avais déjà montrées, elles sont mes préférées. Ce sont des Perugia, tige paille couelur tressée, semelle bois incrustée de paille couleur, 1943, collection Charles Jourdan.

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Tressé toujours, de la même collection, des sandales Perugia à tige paille tressée de couleur, semelle compensée en liège, 1943, collection Charles Jourdan.

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Encore du tressé Perugia avec des bottillons en raphia multicolore, 1946, collection Charles Jourdan.

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Compensées toujours, des Salvatore Ferragamo, deux bandes de satin noir, semelle plateforme en liège couvert de satin doré, 1940.

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Le talon relié à la semelle n'est pas d'aujourd'hui, nous le prouve la sandale Salvatore Ferragamo, couverte de velours, avec cuir doré et argenté, talon haut et soudé à la base, 1938-1939.

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Enfin, simples et à peine vieillies, de Perugia, des sandales à tige toile et semelle de liège, 1944, collection Charles Jourdan.

Je n'ai qu'un regret, ne pas les avoir vues en couleurs.

PS : on les croirait plutôt sorties des seventies, les sandales qui illustrent le début de ma note et qui sont signées Salvatore Ferragamo, bandes en cuir doré, semelle haute à boudin de cuir de couleur pour ornement, 1938.