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lundi, 30 novembre 2009

Avec Sylvie et Petula le 30 novembre 1962

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Couverture à rabat pour ce numéro de ELLE 1962, qui annonce déjà un doux Noël semé d'étoiles...

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... et de la joie de recevoir la joie.

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L'étoile est le thème du décor de fête que le magazine propose de réaliser chez soi grâce à ses explications. Le pull et la toque de la petite fille sont également expliqués en détail.

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La plus jolie des chanteuses-twisteuses a 18 ans et s'appelle Sylvie Vartan. Elle ouvre le bal mode des robes twisteuses qui font la taille mouvante et les pieds agiles.

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Comme Petula Clark, qui est applaudie chaque soir par 2000 pesonnes, on pourra aussi adopter le fourreau plus ou moins décolleté.

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Magiciennes et bergers arrêtent le troupeau de leurs rêves les yeux dans l'ombre du palais de terre.

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Les prises de vue ont été réalisées dans le désert marocain, près de Ouarzazate.

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samedi, 28 novembre 2009

Musique au Kube

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Customiser un cube de plastique de même pas 2 centimètres ?

Facile.

On peut le peindre, coller des trucs dessus ?

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Sauf que quand ce cube est fonctionnel, que c'est un lecteur MP3 et qu'il s'agit de ne pas entraver son fonctionnement, l'affaire n'est pas si simple.

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jeudi, 26 novembre 2009

Tombée dans le jacquard

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La tête la première, je suis tombée dedans.

Dans le jacquard.

J'en ai eu, j'en ai usé, du jacquard, au fil des décennies passées. J'en ai même tricoté.

Et puis ça m'avait passé.

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jacquard2.jpgUn certain jacquard revival m'y a ramenée. Je pensais que ça avait (re)commencé lors d'une visite dans une boutique suisse, en bonne compagnie. Coup de coeur pour un manteau, mais aussi pour une veste de chez Odd Molly, marque jusqu'ici inconnue de moi et dont le reste de la collection ne m'inspire pas grand-chose (non mais c'est quoi, cette robe à volants rose ?)... Sauf que cette veste, cette veste... J'ai immédiatement décidé de m'inspirer, derrière mes aiguilles.

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A la réflexion, Marc Jacobs était passé par là, dès le printemps.

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mercredi, 25 novembre 2009

La mode par ceux qui la font

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Le défi shopping, c'est de ne pas acheter de fringues. Ni de paires de pompes. Ahem.

Le défi bouquins, c'est d'arriver à lire tous ceux que j'achète. Ahem bis.

La nuit qui tombe avant 17 h, les trombes d'eau, la brume et les dernières feuilles qui tourbillonnent ne sont pas loin de me donner envie de ne plus bouger de mon canapé d'ici le 21 mars...

Ce mois de novembre m'a définitiveùment prouvé que ma bibliothèque est trop petite. Margaux Motin pour une dose de bonne humeur, un siècle de motifs parce que jamais je ne me lasserai de cette inventivité-là, le dictionnaire du look, une nouvelle science du jeune (d'ailleurs pas que pour les jeunes), parce qu'il est très amusant de tenter de s'y retrouver et d'y retrouver les autres et... La mode par ceux qui la font.

272 pages d'infos foisonnantes, mais remarquablement organisées. Il y a créateurs, il y a les passeurs. Les uns étant indispensables aux autres. Et vice versa.

Mode par ceux.jpgD'Anne-Céline Jaeger, par ailleurs auteur de La Photographie contemporaine par ceux qui la font on apprend sur le site des Éditions Thames & Hudson qu'elle écrit pour le Guardian, l'Observer et Wallpaper et qu'elle a appris à aimer la mode grâce à sa grand-mère qui pouvait confectionner un vêtement à partir d'un torchon. Plus tard, elle s'est habillée avec des tissus et des robes achetés au poids dans une boutique d'occasion de Munich. Aujourd'hui ses habits ne sentent plus la naphtaline et elle aime toujours l'art de la mode.

On pourrait même dire qu'elle aime les modes, tant les créateurs sont abordés au sens large dans son ouvrage. On y trouve les plus contemporains, Luella Bartley ou Jonny Johansson pour Acne, mais on apprend aussi qui se cache derrière les chaînes H&M ou Uniqlo ou encore derrière les noms en devenir que sont ceux de Cathal McAteer ou des Rodarte, Kate & Laura Mulleavy.

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mardi, 24 novembre 2009

En vrac et vite fait en passant #5

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*** Calendrier vintage : 37 jours et hop, à la trappe, l'année 2009. Et le calendrier Art Nouveau qui allait avec... Comment n'y avoir pas pensé plus tôt ? Chez Gaël, j'ai appris comment recycler les vieux calendriers. Suffit de trouver, dans le passé, une année non bissextile où le 1er janvier tombait un vendredi. Comme en 2010. Depuis, je n'ai de cesse que d'en vouloir un vintage, de calendrier ! Euh, de 1915, par exemple.

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*** Shopping chez Mim : pas franchement dans mes habitudes mais... Je ne vais pas revenir sur les journalistes, les blogueurs, les invites, la comm' (ou alors si, mais pas aujourd'hui). Bref, Mim a lancé son site de vente en ligne et entend le faire savoir, via les blogs. Lorsque j'ai reçu une carte cadeau m'invitant à un peu de shopping dans cette enseigne, j'en ai cédé le bénéfice à la moitié de ma progéniture, celle qui a 20 ans et plus d'idées que d'argent. Deux jeans slim noirs et rock, un gilet gris à carreaux et une chemise rouge et noir (dont la ceinture a été prestement recyclée en bandeau) plus tard, preuve est faite une fois encore qu'on peut trouver des perles partout. Suffit d'ouvrir l'oeil, et le bon.

tour eiffel.jpg*** Noël, ça rime en "el" : comme la tour Eiffel.

Pas que j'aille passer les fêtes à Paris.

Non, juste que la thématique de ma déco de Noël pourrait bien lui tourner autour, à la tour Eiffel...

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lundi, 23 novembre 2009

Tricots et style le 27 novembre 1972

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Tricot sur la couv' de ce ELLE du 29 novembre 1972. La veste douillette et moelleuse à manches raglan mousseuses est portée par Florence Lafuma, qui vient de tourner, avec Helmut Berger, dans le film de Sergio Gobbi "Les Voraces".

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Une mine de créativité que ce numéro, emblématique de l'époque. Les modèles sont classés selon leur niveau de difficulté.

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Il y a donc les modèles faciles...

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Il y a ceux que l'on brode.

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Parfois même sur du jacquard.

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Et d'ailleurs, que serait le tricot sans le jacquard ?

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samedi, 21 novembre 2009

Tout un bazar pas si chic

carte-de-presse.jpgL'une de mes amies, non blogueuse, m'a alertée quant à ses récentes mésaventures avec le site BazarChic, qui jusqu'ici ne lui avait guère causé de souci.

Deux commandes jamais livrées, bien des problèmes pour communiquer, les pires difficultés pour se faire rembourser...

D'autres infortuné(e)s client(e)s ont connu semblable expérience. Google est bavard, à ce sujet. Google a une excellente mémoire. Vous chercherez vous mêmes, si le coeur vous en dit. Et vous ne chercherez pas longtemps.

Il est bien possible que j'aie commandé un jour chez BazarChic, je ne m'en souviens pas. Je sais avoir dû renvoyer en râlant et à mes frais des chaussures qui ne m'allaient pas, mais je ne sais plus chez qui, avec tous ces sites et tous ces noms qui parfois se ressemblent - il en existe d'ailleurs un autre, qui se dit chic. Ni chaussures, ni lingerie, tel est donc désormais mon credo sur les sites de ventes privées. Dont je balance par ailleurs en spams, depuis l'avènement d'un certain défi shopping, les multiples offres dont je suis bombardée. Sauf unique exception qui confirme la règle, sur laquelle je reviendrai prochainement. Ou pas.

Sur la plupart des sites de ventes privées, les échanges se font via la rubrique Contact. Ce qui, lorsqu'on a supprimé son compte (comme dans le cas de mon amie très fâchée), empêche tout accès ultérieur aux mots peu aimables qui ont pu être échangés.

Dans le Figaro Madame de la semaine dernière est paru un article fort élogieux à l'endroit de BazarChic. Lequel a eu le don de faire sortir de ses gonds l'amie en question.

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Un article, donc. Pas un publi-rédactionnel. Un vrai article de vraie journaliste. Ou supposée telle.

Pour le coup, c'est mon amie, qui aurait dû être journaliste. Qu'a-t-elle donc découvert, en fouillant un peu via Google à l'excellente mémoire ? Que le groupe Le Figaro a pris des parts, à hauteur de 20 %, dans le capital de Bazarchic, dans le cadre de ses développements dans les nouveaux médias .

Tout s'explique.

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jeudi, 19 novembre 2009

L'autre jeu du masculin/féminin

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Julien Doré, j'ai adoré.

Je pensais pas que ça m'arriverait un jour.

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Parce que Julien Doré, ouais, bon. Trop Nouvelle Star, sûrement. Je suis une fille pleine de préjugés.

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Moi, ma came, dans le genre curieusement accoutré et maquillé comme une bagnole volée, ce serait plutôt Bowie et ça date pas d'aujourd'hui. Au début des 70's, j'avais encore un âge à un seul chiffre (!!!) quand je suis tombée sur lui et je crois bien ne m'en être jamais remise. Enfin, tombée sur lui... A la télé. Et d'ailleurs comment ai-je bien pu voir Bowie à la télé au début des 70's ? Alors qu'il y avait si peu de chaînes, et peut-être même encore en noir et blanc, et d'ailleurs, pas tout le temps, parce que les autonomistes bretons faisaient sauter les relais et qu'ensuite ça durait des mois avant qu'on la récupère, la télé, pour que de toutes façons tout re-pète éventuellement peu après...

Bref.

Je ne m'en suis pas remise.

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(Faut pas croire, en version mal rasé avec la mèche rebelle-rebelle, ça pouvait très bien le faire aussi).
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Et donc, trente et quelques années après, j'ai adoré Julien Doré, disais-je. Dans ELLE cette semaine. Faut déjà être sacrément... couillu pour aller ainsi s'afficher pareillement attifé. Et sacrément barré.

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mardi, 17 novembre 2009

Au fil des mots... Serge Lutens

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A feuilleter ELLE depuis l'âge le plus tendre, je me souviens, adolescente, avoir été marquée par les pubs des maquillages Shiseido. J'ignorais alors tout du travail de Serge Lutens, à l'exception de ces images de femmes évoquant un univers onirique, femmes fardées reconnaissables entre toutes, femmes signature, toujours différentes et pourtant toujours semblables. Et puis, en 2000, est venue l'ouverture des Salons du Palais Royal Shiseido et le lancement de  la marque de parfums à son nom. Je me suis promis de découvrir ces salons (et ces fragrances) à chacun de mes passages à Paris et n'en ai finalement jamais franchi le seuil.

Il m'a fallu attendre l'automne 2008 pour m'offrir mon premier parfum griffé Lutens et succomber aux sirènes de Rousse. Et comprendre, du même coup, que j'avais sombré dans une nouvelle addiction. A l'automne 2009, je n'ai pas su résister au sillage de Five O' Clock au Gingembre...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir les deux dernières créations de Serge Lutens, Filles en Aiguilles et Fourreau noir. Comme les autres fragrances de la marque, elles sont désormais commercialisées en ligne.

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Lorsqu'il m'a été proposé de réaliser une interview de Serge Lutens pour mon blog, j'ai su que m'était offerte une chance unique de me mettre à l'écoute d'un anticonformiste surdoué. Même ses communiqués de presse ne ressemblent à rien de ce qui se fait ailleurs.

Je vous laisse savourer ses mots...

- Le nom de vos parfums est déjà en soi une porte ouverte sur l'imaginaire. Je pense par exemple à Fille en Aiguilles ou à Serge Noire, qui, au-delà du clin d'œil à votre prénom, évoque ce tissu dont on faisait des sarraus. Comment choisissez-vous ces noms ? Arrivent-ils en général comme une évidence au moment de la conception même du parfum ? Ou font-ils l'objet d'une réflexion une fois la fragrance composée ?

- Il n'y a pas de recette ni d'habitude dans ce domaine. Cela peut venir d'une réflexion tant littéraire qu'olfactive, d'un jeu de mots, d'un croche-pied... « Fille » aurait pu être « Fil(s) » mais l'hésitation flotta. De façon générale, j'ai toujours peur de trop déterminer un parfum au féminin ou au masculin, le voulant au choix de... L'instant où je décide d'un nom peut relâcher une rage, une fureur, une envolée lyrique, un vol de colombes, un coup de sabre, une haleine d'enfant, un meurtre dans le brouillard. Il n'y a pas de recette, je suis un cuisinier fou !

- Avant d'être un créateur de parfums, vous avez été connu - et reconnu - comme un homme d'images. Diriez-vous que le processus créatif est cependant comparable ? L'image tient-elle une place dans la création d'un parfum, et si oui, de quelle manière ?

- Je pense que je n'ai fait que formuler des images, à travers la photographie bien sûr, le cinéma parfois, et le parfum maintenant ; Autant lorsque je dessine une boîte que lorsque je compose un parfum, point par point, virgule après virgule, je combine les accords pour donner - comme je pourrais le faire si j'écrivais un roman - la phrase la plus précise possible. Formuler une image,  c'est décrire visuellement, olfactivement, littérairement, mais dans ces trois cas, cela demeure littéral. Sans image, cette parfumerie n'existerait pas.

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lundi, 16 novembre 2009

Au quotidien le 18 novembre 1957

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Marie-Hélène Arnaud fait la couv' de ce numéro de ELLE du 18 novembre 1957.

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Cette jeune femme est une cover-girl a qui ELLE a donné sa chance un beau matin avec une photo en couleurs. Elle est devenue la cover-girl la plus demandée du monde entier et coiffe ses cheveux avec les doigts. Elle a fait la couv' de Life aux Etats-Unis et est partie à Dallas présenter une collection qui a été faite spécialement par Guy Laroche. ELLE a photographié quelques-unes de ces robes.

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Série mode au quotidien qui propose quatre tenues pour toutes les occasions. L'adepte du scooter (comme passagère, s'entend !) porte le trench, qu'elle assortit d'une sacoche en matière plastique.

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On est élégante au bureau en robe de jersey beige ou gris de chez Monoprix. Pour déjeuner en ville, un bijou l'habille en un clin d'oeil.

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