samedi, 10 mai 2008
Collation de compétition
Dans ce lieu se réunissaient jadis des courtisanes venues prendre une collation. Voilà ce que j'ai glané comme info quant au resto de la place des Vosges où nous nous sommes retrouvées avec Béné, avec Zabou, et avec la si fameuse Bérangère-qui-n'a-pas-de-blog mais qui pourrait pourtant, tant elle a matière à réflexion et à développements.
Voilà qui en jette, non ?
Et depuis, je suis passée au juicy.
Merci à Zabou et à son petit miracle de produit. Elle l'ignorait, mais au juicy, ma bague de pâte de verre serait fort bien assortie.
Pour des raisons d'ordre technique qui sont irrésistiblement détaillées ici, les lumières de la ville de WOW ne seront allumées que lundi.
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mercredi, 07 mai 2008
Mosaïques
On trouve chez Habitat des assemblages de pochettes plastique munies d'oeillets, qui permettent d'afficher facilement des photos, sans s'embarrasser d'encadrement, à la manière de mosaïques.
J'ai fini par trier mes photos de vacances.
Les mosaïques, je les ai.
Les pochettes, achetées un jour de grand optimisme, ne doivent pas être bien loin.
Je pars pour trois jours. A tout hasard, j'emmène mon appareil photo... D'ici mon retour, WOW # 6 aura allumé les lumières de la ville. Enjoy !
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jeudi, 01 mai 2008
Une - petite - touche de bordel ambiant
Avec les magazines de déco, je suis rarement déçue. Du coup j'en achète des kilos. Pour compenser les kilos de magazines de mode qui me laissent sur ma faim plus souvent qu'à mon tour.
D'ailleurs, les magazines dits de mode laissent de moins en moins la déco de côté. Le numéro d'avril de Jalouse était vendu avec un supplément Officiel Déco que, pour le coup, j'ai jugé affligeant. ELLE nous sert cette semaine ses astuces déco à moins de 50 €. Et ce samedi, Madame Figaro était un spécial déco, présentant entre autres l'opération relooking menée par Christophe d’Aboville, directeur artistique de David Hicks France, pour Paris Première et Intérieurs - soit dit en passant, à mes yeux la plus réussie des émissions de déco télévisée, lesquelles se sont multipliées ces dernières années.
Donc, la déco me déçoit rarement. Si ce n'est que dans la déco de magazine, personne n'est bordélique. Jamais.
Je ne parle pas de la déco de maniaque, celles des décomplexés de l'intimité qui vivent en loft décloisonné avec la baignoire au milieu du salon et chez qui pas un cheveu ne dépasse. Ni ne traîne sur le carrelage blanc. Et avec ma longue tignasse brune, question cheveu qui traîne, je sais de quoi je cause.
Non, dans les magazines, même chez ceux en qui je reconnais ma famille, du genre bohême qui empile les coussins et compile les bondieuseries, il n'y a pas de bordéliques.
A croire que ça n'existe pas. A croire que je suis atteinte d'une maladie honteuse. Certes, je pense que ça ne se soigne pas. Mais j'assume et n'en ai pas spécialement honte. Même si je reconnais que mes efforts de déco finissent invariablement quelque peu visuellement ruinés.
En découvrant les photos du relooking réalisé pour Paris Première et Madame Figaro dans cet appartement haussmannien, j'ai souri. Bien sûr, il y a le après, les couleurs fortes, et un parti-pris qui ne fera pas l'unanimité.
Mais il y a surtout le avant.
Je ne sais pas ce que ces gens vont faire de leur appart' relooké.
Mais pour ce qui est du bordel, m'est avis que c'est pas gagné.
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samedi, 22 mars 2008
Totalement barré
L'homme qui balance, c'est Michel Piccoli. Peu à peu apparaissent à l'image un Romain Bouteille qui passe méthodiquement sa voiture au polish, une Miou-Miou qui suce obstinément son pouce, un Patrick Dewaere CRS puis finalement maçon. Peu à peu, les voisins se mettent aussi à éventrer leur façade, à balancer leurs maigres bien par les fenêtres, et Romain Bouteille finit par défoncer sa voiture à coups de masse. Impuissantes, les forces de l'ordre assistent à ce drôle de ballet mal coordonné.
Je l'oublie régulièrement, la case ciné trash d'Arte a été déplacée du jeudi au vendredi dans la nuit. En cette semaine de mars où l'on commence déjà à célébrer abondamment mai 68, Arte a diffusé ce film sorti en 1973 mais tellement emblématique de l'esprit de 68. Qui aujourd'hui, oserait tourner et produire un film dépourvu de dialogues, hormis quelques échanges en un sabir indéterminé et moult éructations ? Un film où figurent des étreintes incestueuses et une scène durant laquelle il s'agit, au sens propre, de bouffer du CRS ? Un film qualifié de poème barbare par le Canard enchaîné, dès sa sortie ?
Non, ce qui m'a fascinée, c'est qu'il y ait eu un jour tout une équipe pour croire en un tel film, pour trouver à le tourner et à le réaliser un intérêt que l'on devine jubilatoire, pour penser qu'il rencontrerait son public, loin, si loin de tout formatage. Un film hallucinant et halluciné.
Selon le générique, les coiffures sont de Carita. Et les meubles jetés par les fenêtres viennent de chez But et de chez Steiner. Pour ceux qui seraient tentés par une séance de rattrapage, ce sera sur Arte les 28 et 30 mars, respectivement à 3 h et 0 h 10.
10:00 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cinéma, mai 68, trash | del.icio.us | Facebook