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lundi, 31 décembre 2012

Petits dessous d'une nouvelle année

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Curieux comme chaque 31 décembre, semblerait que ce soit lingerie, ici.

Cette fois, c'est parce que j'ai décidé de céder pour la première fois à une coutume italienne dont l'idée m'a toujours amusée : porter des dessous neufs, et rouges, pour cette nuit de la Saint-Sylvestre.

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Sauf que si l'idée me plaît depuis longtemps, cela n'avait pour autant rien de prémédité, mon affaire, et que les culottes hautes qui m'avaient tant plu sur le défilé Etam, dans ma ville que j'aime pas, bah on les trouve pas, cette blague...

Je me suis donc rabattue sur un ensemble avec shorty de chez Passionata, baptisé So Pretty, qui est ce que j'ai trouvé de mieux dans les pauvres rayons de ma pauvre ville...

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Bon, certes, j'avoue, on y trouve aussi la ligne "La vintage" de chez Rosy, mais pas assez rouge-rouge à mon goût.

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samedi, 31 décembre 2011

Petites dentelles noires...

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J'en veux, a dit Balibulle, évoquant la lingerie rétro aux allures de gaine.

Aux allures seulement, parce que coupes et matières sont hyper confort et n'ont pas grand-chose à voir avec les carcans de nos grand-mères.

Moi aussi j'en voulais.

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mercredi, 12 janvier 2011

La plastique de la bretelle

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L'avantage de la lingerie, quand on y met le prix (oui, même en soldes, ça reste un investissement conséquent), c'est qu'on a de la bretelle de compet'.

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Il y a quelques années, quelques esprits maléfiques avaient lancé la bretelle transparente en plastique.

Jamais j'ai compris le concept.

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jeudi, 24 septembre 2009

Encore une leçon, la centième !

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La première leçon date de 1992.

Aubade, c'est une pub qui fait école. Au sens propre comme au sens figuré. Il y a déjà bien des années, alors que je fréquentais l'amphi de l'Institut français de la mode, Ann-Charlotte Pasquier, PDG d'Aubade jusqu'en 2006, était venue nous en dévoiler les coulisses.

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samedi, 13 décembre 2008

Fémini...

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Les campagnes Aubade m'enchantent, je ne m'en lasse pas.

Féministe, je suis, pourtant.

Féministe, c'est devenu un genre de gros mot. Un tue-l'amour absolu. Si tu l'es, le dis pas, surtout, malheureuse, parce que, putain, bonjour l'image pas glamour, quoi.

Combien de fois ai-je entendu, de la part de vingtenaires, de trentenaires, voire parfois de tout aussi quadragénaires que moi : Je ne suis pas féministe mais... assertion immanquablement suivie d'un propos des plus féministes dans l'esprit. Genre, ah, pardon, si en fait, je le suis, mais je m'en vante pas. Ou je le suis mais je le sais même pas que je le suis tellement je veux pas être féministe parce que pour moi féministe, c'est ça.

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Ca quoi ? Une caricature de folledingue hystérique et castratrice, enragée contre tout et n'importe quoi. Et moche. Surtout, moche. Un boudin. Une pauv' fille dont personne ne veut, une casse-couilles de compet' qui prend tout au premier degré et veut changer le monde quand elle ferait mieux de commencer par s'épiler la moustache et par changer de godasses.

Ben tant pis. Moi qui ne suis militante de rien à part peut-être de moi-même, je le dis. Féministe, je suis. Et ça ne date pas d'aujourd'hui.

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(c) Chantal Thomass

Et ça ne m'a jamais empêchée d'aimer le vernis à ongles Rouge noir de Chanel, les soutifs de chez Chantal Thomass, les shorty de chez Aubade et... les mecs. Dans le désordre. Ah, et aussi les pains d'épices de Noël. Et Javier Bardem dans le dernier Woody Allen. Mais pardon, je m'égare.

La seule chose que je concède leur couper, aux mecs, c'est la parole. Comme l'a fait remarquer Ersatz dans un commentaire qui m'a inspiré ce billet, dans une réunion mixte (et souvent, d'ailleurs, très peu mixte) "on" coupe facilement la parole aux femmes. Par conséquent, je fais pas le dans le détail, quand ça me chante, moi aussi, je coupe.

Comme on ne peut guère parler, dans mon cas, d'atavisme familial, d'où ça m'est venu, donc, cette prise de conscience que mon statut de fille puis de femme (sauf sur la blogo, j'ai un blog de fille, ne l'oublions pas) n'allait pas m'empêcher de vivre comme je l'entendais, qu'il ne saurait être question de renoncer à mon indépendance financière, clé de toutes les autres, que, jusqu'à la fin, je n'aurai qu'une seule et unique identité, transmise par mon père, certes, mais la seule qui vaille - et que je suis parvenue à transmettre à mes enfants, la loi le permettant enfin désormais - quels que soient les aléas de ma vie amoureuse ?

Sans doute un cocktail né du contexte des années post-68 de mon enfance et de mon adolescence, d'un farouche besoin d'indépendance, d'un penchant pour la contestation de l'ordre établi et peut-être pour une part, aussi, de la lecture, depuis l'âge le plus tendre, de ELLE. Oui, ce magazine, qui, en 2008 me fout la honte en affichant des femmes surdiplômées qui veulent rentrer à la maison et qui enfile - à l'occasion d'un de ces "spécial sexe" racoleurs qui reviennent à la Une plus souvent que la saison des feuilles mortes - les clichés rétrogrades sur la baise comme d'autres les perles. Oui, ce même magazine qui préfère ignorer que certaines blogueuses sont compétentes en littérature, en politique voire peut-être en gastronomie plutôt qu'en cuisine.

Il y a près de 40 ans, ELLE était en première ligne pour défendre le droit à l'avortement, le travail égal/salaire égal, aux avant-postes pour penser que si la vie des femmes devenait meilleure, celle des hommes le serait aussi.

Ca fait drôle, quand on y pense, aujourd'hui.

Entre deux ELLE vintage traités du point de vue de la mode, deux trendyméquadra/quadramétrendy, deux nouvelles couleurs de vernis et deux soupçons de couture japonaise, je reviendrai peut-être un jour sur l'état d'esprit du ELLE de ces années-là. Ou pas.

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En attendant, un petit David Bowie, époque Ziggy Stardust, celle que je préfère entre toutes chez Bowie et qui mélangeait allègrement les genres, hey man : Suffragette city, évidemment...


podcast

Et parce que la fête du link c'est aussi celle des magazines féminins, merci encore à Emelire et son plaisir de recevoir !