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samedi, 30 janvier 2010

Rosemary est toujours Rosemary

Rosemary McGrotha.jpg

Le 2 mars 1981, Rosemary McGrotha faisait la couv' de ELLE (chroniqué ici dans la rubrique ELLE vintage).

En cette fin janvier 2010, Rosemary McGrotha refait la couv' de ELLE.

Rosemary était connue pour "assumer ses rondeurs" dans les 80's. Ce qui lui avait valu d'être aussi sec qualifiée de "ronde", donc, pour aller vite en besogne.

Rosemary 3.jpg

Rosemary, la femme qui avait (et a toujours) l'air d'une femme et pas d'un cure-dents.

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vendredi, 29 janvier 2010

Couleur voyages

Valoches.jpg

Je rêve toujours d'me tirer, d'me barrer, d'me tailler, de foutre le camp.

En cet hiver de nouveau enneigé, j'ai dans la tête La Vie de Cocagne chantée par Jeanne Moreau.

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jeudi, 28 janvier 2010

Une journée à New York

Proenza Schouler.jpg

Jack McCollough : Pourquoi fait-on de la mode ? ... hum...

Lazaro Hernandez : Parce qu'on a peur de faire de l'art.

En quelques mot, le ton est donné.

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mercredi, 27 janvier 2010

Comic strip

Gainsbourg vie héroïque 1.jpg

Entendons-nous bien.

Je n'ai pas l'intention de faire concurrence au Pédé et ses chroniques ciné. Et pas non plus à Café Mode et ses films bien sapés.

Mais j'ai dit que 2010 serait cinématographique (j'ai dû peiner à voir dix films par an en 2008 et 2009, ce qui est très peu, ce qui est bien trop peu). Pas que je prenne quelque résolution de début d'année que ce soit, pour ce qui est du mois de janvier, ça s'est juste trouvé comme ça.

N'empêche que ça démarre pas mal, puisqu'en 27 jours, j'en suis à sept films vus en salle. Je ne suis pas une grande fan de biopics. Mais dans le cas du film de Joann Sfar, s'agissait de Gainsbourg, quand même, quoi, Gainsbourg.

Gainsbourg, j'ai commencé à vraiment l'écouter dans les 80's. Je connaissais, depuis bien avant, quelques-unes de ses chansons, difficile de passer à côté, quand on est une enfant des 60's-70's. Je me souviens avoir braillé Elisa tout un après-midi de travail dans les champs, avec une amie (oui, hein, que ne ferait-on, à même pas 20 ans, y compris travailler dans les champs ?).

Et puis, vers la mi-80's, je me suis acheté mon premier Gainsbourg. En vinyle, dois-je le préciser. Gainsbourg. Pas Gainsbarre. Ce dernier m'a toujours un peu... saoûlée avec ses provoc's à deux, pardon, à 500 balles. Carrément pathétique, le Gainsbarre.  A tel point que la bruyante sortie de Aux Armes etc., alors que j'étais ado, m'avait laissée de marbre. Mais Gainsbourg, c'est autre chose. Sur ma compile en vinyle, il y avait, bien sûr, Elisa, mais aussi Qui est in, qui est out, Couleur Café, Les Goémons...

Donc, le biopic, je me voyais pas le sécher. Mais sans vraiment m'attendre à en être transportée.

Et transportée, je ne l'ai pas été.

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J'ai passé tout le film à me regarder regardant ce film avec Gainsbourg qui n'est pas Gainsbourg mais que, quand même, on dirait Gainsbourg. Pour résumer.

Ce film, je crois bien que je n'y suis jamais entrée.

Faut dire que dès le départ, ça démarre sur une fausse bonne idée. Le générique est réalisé comme un petit film d'animation. Et là, m'est venue l'évidence. Pour raconter la vie de Gainsbourg, c'est viens petite fille dans mon comic strip, qu'il aurait fallu faire. Terminées, les inévitables interrogations sur les ressemblances, la vraisemblance, les décalages avec la réalité (ces derniers étant revendiqués par le réalisateur dans ce qu'il appelle  par ailleurs un conte - pour ne pas parler des oublis, comme le Gainsbourg réalisateur, assez raté cela étant, sauf à mon sens dans le cas de Je t'aime moi non plus, et de l'insurpassable Ballade de Johnny Jane, regarde les choses en face, sois lucide).

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mardi, 26 janvier 2010

Le goût du mélange improbable #2

fleurettes 5.jpg
A paire de pompes improbables, mélanges improbables.

Comme si j'avais b'soin de ça pour les tenter, les mélanges.

fleurettes chiné Cosmo.jpg
Non, mais n'imp'

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lundi, 25 janvier 2010

Mode conseil pour les rondes le 31 janvier 1977

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Isabelle Adjani fait la couv' de ce numéro de ELLE du 31 janvier 1977. A 21 ans, l'âge où "la" Signoret débutait - elle sera la vedette avec Jacques Dutronc de Violette et François, le film de Jacques Rouffio qui doit sortir à Paris le 23 mars. C'est ce qu'annonce la légende du sommaire de la semaine. Nulle part ailleurs dans le magazine on ne retrouve Isabelle Adjani.

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Rondes 3.jpgLe temps des rondes est-il revenu ? se demande ELLE. Ce n'est que depuis quelques décennies que la femme se porte plate. C'est un peu de la méthode Coué, mais le magazine se persuade qu'aujourd'hui les femmes s'assument et assument leur corps.

Pourtant, au dessus de la taille 42, point de salut, note-t-on à la rédaction.

Pour contribuer à réparer cette injustice, un dossier spécial donne la parole aux rondes et aux stylistes. Pour commencer, une visite chez Susie Orbach, 30 ans, qui vit au nord de Londres. Elle travaille au Women's Therapy Center de Hartham Road et y apprend aux femmes que pour maigrir, il faut commencer par s'accepter.

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Au-dessus de la taille 42, quelle mode ? Christine Legrand est allée voir 14 grands stylistes parisiens pour faire le poinr sur la mode proposée - ou pas - aux femmes se situant au dessus de la taille 44. La plupart des stylistes s'arrêtent au 42, voire 44. Ils proposent parfois certains modèles de robes vagues ou de gros pulls pouvant convenir au-delà, mais reconnaissent qu'ils ne peuvent prétendre habiller les grandes tailles. "Il faudrait préparer deux collections" explique Jacqueline Jacobson chez Dorothée Bis. Georges Rech, Kenzo, Emmanuelle Khanh ou Chantal Thomass soulignent également l'existence de problèmes techniques : il faudrait faire de nouveaux patronages. Les réticences viennent parfois des femmes elle-mêmes : "Quand elles rentrent chez nous", dit l'attachée de presse de Lison Bonfils, "elles viennent sur la pointe des pieds, comme si elles avaient honte de leur corps".

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Dany simon, 48 ans, 1,72 m, journaliste, lasse de se priver pour garde la ligne, a eu envie de s'épanouir. Et je suis devenue un Rubens, un Maillom, une Vénus de Milo ! Je suis contente parce que ça me plaît. Mais au moindre souffle court, à la moindre gêne véritable, la cloche sonne, il faut se remuer (la plupart des photos, en noir et blanc, de ces pages sont floues. Effet de style sur les "rondes" ?).
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Caroline C., 50 ans, 1,68 m, 76 kg, sans profession, prend deux kilos par an depuis 10 ans. "Il y a 6 ans, j'ai découvert une boutique qui fait des grandes tailles. Les vêtements y sont un peu chers mais ils sont dans le coup. Elle avoue un seul regret : ne pas pouvoir trouver de jeans.

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samedi, 23 janvier 2010

Ca (se) passait chez Pivot, il y a 30 ans...

Pivot.jpgMon billet d'hier, c'était prévisible, n'a pas manqué de susciter des réactions. Parmi elles, celles de Benetie a ravivé en moi un souvenir que j'évalue comme datant de la fin des années 70.

J'étais alors ado et chaque vendredi, je regardais Apostrophes, qui avait entre autres la grande qualité de me faire patienter jusqu'au Ciné-Club - le programme suivant, à qui je dois la découverte d'un nombre incalculable de films, et pas des moindres, notamment celui dont j'ai tiré mon pseudo de Frieda l'écuyère : Freaks, de Tod Brownings.

Bref. Que disait donc Benetie ?

Je suis née dans les 70's, j'étais trop petite pour me rappeler de quoi que ce soit, mais je n'ai guère le souvenir qu'on trouvait normal des mecs qui se camaient et s'envoyaient des gamines dans les soirées privées...

Suite à ce comm', je me suis donc souvenue d'une émission d'Apostrophes. Gabriel Matzneff était du nombre des invités. En faisant des recherches sur Dailymotion et Youtube il est clairement apparu que cet écrivain qu'on n'hésite plus désormais à qualifier de pédophile est très souvent (et aujourd'hui, on dirait très complaisamment),  revenu, dans les émissions de Bernard Pivot mais pas seulement, sur son amour des très jeunes filles, voire des jeunes garçons. Et guère platonique, cet amour. Il avait donc tenu lors de cette émission, me soutenait ma mémoire, un discours tout à fait comparable à celui qu'il a toujours proféré, considérant à longueur d'antenne rendre service à ces enfants puisqu"il s'agissait, répétait-il à l'envi, "d'amour".

Du haut de mes 15-16 ans d'alors, je me souviens en être restée sidérée. Pas du fait que Pivot ni quiconque, à écouter Matzneff, ne semble véritablement ébranlé. C'est aujourd'hui, que cela sidère.

Non, sidérée que des filles de mon âge et même moins puissent soi-disant être attirées d'elles-mêmes par un beau parleur pas si beau de 30 ans de plus qu'elles. Alors même que perso, je ne pouvais envisager de compagnon de jeu s'éloignant peu ou prou de l'âge que j'avais moi-même. Oui, je préférais sans doute aucun les petits cons boutonneux à ceux que la société télévisuelle de l'époque considérait comme des écrivains recommandables.

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vendredi, 22 janvier 2010

Ultra Emmanuelle (bis)

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Ce matin, sur France Inter, Bruno Duvic  a consacré une bonne partie de sa revue de presse au magazine ELLE. D'une part, à l'occasion des Etats généraux de la femme que (re)lance le magazine. D'autre part, parce qu'Emmanuelle Seigner - photographiée par Jan Welters, elle pose en couv', en chemise blanche ultrasimple Paul & Joe et jean The Kooples - s'y exprime pour la première fois depuis l'arrestation en Suisse de Roman Polanski.

L'actualité d'Emmanuelle Seigner, c'est son nouveau disque, dont la promo a été retardée plusieurs semaines. Le précédent, réalisé avec Ultraorange, j'avais eu envie de l'écouter, prête à ricaner d'une actrice, encore une, qui ne trouvait rien de mieux à faire que de se prendre pour une chanteuse, et j'avais été bien attrapée, parce que ce disque, je l'avais adoré. J'avais d'ailleurs battu ma coulpe ici, c'est l'un des plus anciens billets de ce blog.

Difficile pour Emmanuelle Seigner de ne parler que de musique. Dans cette longue interview menée par Valérie Toranian et Florence Trédez, elle fait part de la manière dont elle a traversé ces dernières semaines, avec ses enfants. Sans verser dans le pathos ni la complaisance. Dignement. Reste qu'"avoir des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans, c'est extrêmement choquant. Vous comprenez que les gens, et notamment beaucoup de femmes, aient été choqués ?" lui demande-t-on.

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jeudi, 21 janvier 2010

En vrac et vite fait en passant #10

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*** Téhéran. On y roule à trois sur un scoot et sans casque. Même défoncées, juste avant l'irruption de la police dans une fête clandestine, les filles ne quittent pas leur foulard. Il faut être sacrément motivé pour y vivre sa musique et monter un groupe. Malgré les maladresses, un côté un peu brouillon, les Chats Persans, de Bahman Ghobadi, est un film très attachant qui montre superbement un autre Téhéran. Underground. Et rock n' roll. Avec même des bombasses de mecs dedans.

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*** Tresse de métal. Certaines n'ont pas manqué de repérer le collier que je porte avec mon perf' en mouton retourné. Il ne vous rappelle rien ?

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Il a plus qu'un air de famille avec ces fameux colliers Caroll qui m'avaient fait de l'oeil sur la pub du début de saison. Cela n'a pas échappé à l'une de mes délicieuses amies blogueuses, qui me l'a offert à l'occasion d'une mémorable journée. Il vient de chez Naf Naf.

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mercredi, 20 janvier 2010

Le cas du perf' en mouton retourné

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Je ne l'avais jamais croisé dans aucun Zara, celui-là. Ne l'avais même pas repéré sur le site.

Pas qu'il corresponde en tous points à cette fameuse grosse pièce chère qui était dans ma ligne de mire au début des soldes.

Celle que je poursuis (poursuivais ?) depuis déjà des années.

Mais pas loin, quand même.

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Je ne le cherchais donc pas, quand je suis entrée chez Zara, désabusée suite à plusieurs heures écoulées à traquer l'introuvable, de pièce improbable en pièce hors budget, de pièce hors budget en modèle qui te transforme en pré-retraitée en moins de temps qu'il n'en faut pour même y penser.

Alors que, hein, quadramétrendy, on a dit.

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